Des risques de coupures et un plan de sobriété annoncé ?

Emmanuel Macron a annoncé le 14 juillet qu’il faudrait consommer moins de gaz et d’électricité afin de rentrer collectivement dans une logique de sobriété.

Sur le site du Ministère de la Transition Écologique, la ministre Agnès Pannier-Runacher dit vouloir mettre la priorité sur l’exemplarité de l’État, mais les objectifs manquent de clarté. Elle annonce vouloir :

« (…) s’attaquer aux économies d’énergie en matière de mobilité des agents : c’est le premier facteur d’émissions de l’État (pour près de la moitié). Le secteur privé, les grands opérateurs et les grandes entreprises ont aussi leur rôle à jouer. Nous devons trouver des solutions secteur par secteur, des solutions adaptées à tous. »
Agnès Pannier-Runacher

Après cette citation de la Ministre, le plan d’action devient un peu plus clair car il s’appuie sur 4 piliers :

la sobriété énergétique, c’est-à-dire consommer moins ;
l’efficacité énergétique, c’est-à-dire consommer autrement ;
l’accélération du développement des énergies renouvelables (EnR) ;
la relance de la filière nucléaire française.

L’objectif à atteindre grâce au 1er pilier est une réduction des consommations de 10 % sur les 2 ans à venir.

Le délestage plutôt que le blackout !

Dans l’article de France Info du 16/07/22 de Thomas Baïetto, on en apprend un peu plus sur les propositions d’action du gouvernement pour atteindre ces objectifs de de sobriété.

Une des actions qui peut « faire peur » est le délestage. En cas de forte demande sur le réseau de gaz ou d’électricité, certaines entreprises peuvent être déconnectées du réseau ou avoir une tension moins importante pendant quelques heures pour passer le pic et soulager le réseau.

On vous rassure, ce mécanisme aujourd’hui existe depuis un moment, il y a même des opérateurs qui aident les entreprises à faire cela, on les appelle aussi opérateurs d’effacement. En clair, de gros consommateurs industriels installent sur leur site des capacités de production d’énergie pour leur permettre d’être en autosuffisance ou tout du moins moins solliciter le réseau quand celui ci à besoin de capacité.

On peut craindre cependant que ces capacités recourent à de l’énergie fossile : groupe électrogène diesel par exemple. L’objectif de “sobriété” serait perçu par le réseau mais le bilan CO2 serait bien entendu catastrophique. Il faut donc rester prudent sur cet effet pervers.

Qui est concerné ?

Les secteurs de l’industrie et du tertiaire sont particulièrement concernés par ce plan (car gros consommateurs d’énergie), et risquent de subir les conséquences de la pénurie d’énergie de plein fouet. Ils représentent à eux seuls prêt de 60 % de la consommation totale en France. Autant dire un gros paquet sur très peu de PDL (points de livraison) !

L’optimisation énergétique est urgente !

Dans un contexte d’augmentation du coût de l’énergie, de décret tertiaire exigeant la réduction des consommations de 40%, 50% et 60% par pallier d’ici 2050, et suite à la déclaration du 23 juin dernier d’Elisabeth Borne et d’Agnès Pannier-Runacher précisant l’objectif de la France de réduire de 10% sa consommation d’énergie d’ici 2024, il devient urgent d’agir pour l’optimisation des besoins en énergie.

Comment les professionnels peuvent-ils anticiper ces coupures ?

Enerfox peut aider les professionnels industriels et gestionnaires de bâtiments tertiaires dans la réduction de leurs consommations en leur proposant des solutions de monitoring des flux énergétiques de leurs sites en temps réel.

De plus, comme le suggère Nicolas Goldberg interviewé par France Info, nous avons intégré les API d’ECOWATT dans nos applications afin de pouvoir alerter nos utilisateurs sur d’éventuelles coupures. Ce dispositif proposé par RTE veut aider les consommateurs à savoir quand consommer au bon moment.

Ça ne vous rappelle rien ?

Réduire ses consommations

Équiper son site avec la solution Enerfox, même sans avoir de moyen de production d’ENR, c’est être en mesure de réduire ses consommations de 10 à 15% en moyenne grâce à :

la surveillance permanente et en temps réel des consommations d’énergie du site avec un affichage à la minute sur une interface dédiée ;
aux modifications de comportements (la possibilité de voir le résultat d’une action de réduction des consommations en direct → effet action-réaction) ;
la détection de comportements anormaux (consommation énergétique pendant des périodes de non activité comme le week-end ou pendant les congés par exemple) ;
la réduction de son talon de consommation (le talon de consommation représente la consommation “sourde” d’un site pendant une période de non-activité) ;
l’identification des postes consommateurs (analyse de la signature électrique des appareils, sous-comptage de machines ou de zones de production…) ;
l’analyse des appels de puissances de certains appareils communicants ;
la révélation des potentiels d’autoconsommation du site…

Produire son énergie

Et dès qu’une énergie renouvelable est installée sur site, il est possible de s’effacer davantage du réseau grâce à :

la consommation directe de l’énergie produite sur son site
la surveillance de sa production, ainsi que de ses indicateurs de performance (taux d’autoconsommation, taux d’autoproduction…)
la synchronisation de sa consommation en fonction de sa production
l’anticipation de son surplus à 72h (utile pour lancer des process énergivores),
le pilotage d’appareils avec des algorithmes en fonction de la production d’énergie afin d’arbitrer le meilleur moment pour consommer (heures solaires, heures creuses…)

Entre auto-production et pilotage, il est possible d’atteindre jusqu’à 50% d’effacement de facture supplémentaires !

De quoi répondre au besoin de réduction des consommations annoncé par le Gouvernement ces derniers mois !